dimanche 16 novembre 2008

400e de Québec

Voilà!, la fête est finie à Québec. Le moulin à images, McCartney, notre Céline nationale, le spectacle du Cirque du Soleil et combien d’autres moins médiatisés mais tout aussi intéressants. Tout ça est fini. Ah oui, il reste, semblerait-il, la fête de fin d’année que le maire Labeaume a promis. À suivre…

Personnellement, je n’ai pas participé aux festivités alors mon but n’est pas de vous dire que c’était bien ou qu’on aurait du faire ci au lieu de ça. Non, je parle du 400e car j’ai le goût de vous parler du Maire Labeaume. À mes yeux, c’est quelqu’un qui a du leadership et je crois que plusieurs auraient avantages à le prendre en exemple.

Vous avez sûrement déjà entendu dire qu’un gestionnaire qui arrive dans de nouvelles fonctions ne doit pas prendre de grosses décisions avant 3 mois? Qu’a fait le maire Labeaume? Élu le 3 décembre 2007, il congédia le directeur général des Fêtes du 400e le 2 janvier 2008. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais c’est ce qu’on appelle être vite sur le piton en bon québécois. J’avoue que le geste était risqué car les enjeux étaient très grands. Mais comme l’adage le dit si bien : on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Heureusement pour Monsieur Labeaume, la suite des choses a démontré que sa décision était la bonne. Chapeau Monsieur le Maire!

Personnellement, ce que j’aime du maire Labeaume, c’est son franc parlé. C’est quelqu’un qui n’a pas la langue de bois. Il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit. Il l’avoue lui-même, «je n’ai pas le discours des politiciens et j’espère que je n’aurais pas à l’avoir dans le futur». Pour ma part, je dirais que Monsieur Labeaume est un gars pratico-pratique. Si vous voulez mon avis, plusieurs gestionnaires devraient s’en inspirer.

Comment arrive-t-on au style pratico-pratique? Bien entendu dans un premier, il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. De toute façon, des erreurs, on est sûr d’en faire. Ce qui est important, c’est d’avoir une bonne moyenne au bâton. Donc, plus vite on passe à l’action, plus vite on peut apprendre de nos erreurs. Conséquemment, plus vite on apprend à faire moins d’erreurs! Évidemment, il faut un minimum de compétence mais cela est une autre histoire. Tenons pour acquis qu’elle est acquise!

Pour ce qui est d’éviter la langue de bois, cela est selon moi un curieux mélange de confiance en soi et d’un grand intérêt pour l’action. Bien entendu, la confiance en soi dont je parle n’est pas celle des grands parleurs qui ont toujours de bonnes excuses ou de bonnes raisons pour justifier les oui mais, si peut-être ou en attendant le rapport.

Je parle de la confiance de ceux qui n’ont pas peur de se mettre la tête sur le billot si vous me permettez l’expression. La confiance de ceux qui prennent action ou qui n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent. La confiance de ceux qui savent ce dont ils sont capables de faire. La confiance de ceux qui préfèrent agir plutôt que d’endormir les autres avec leurs paroles.

Personnellement, j’ai une préférence pour les gens d’action. J’ai une préférence pour ceux qui n’ont pas besoin de 52 études et 43 rapports pour prendre une décision. J’ai une préférence pour ceux qui n’ont pas besoin de prendre deux heures pour expliquer comment faire le tour du quadrilatère. Autrement dit, j’aime bien les gens qui ont le tempérament du Maire Labeaume.

Bravo pour les fêtes du 400e!

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